Projets routiers en Haute-Savoie

40 associations demandent une pause et une vraie réflexion

En juin dernier, 23 associations demandaient publiquement un moratoire sur tous les projets d’extension des capacités routières dans le département, afin que leur impact sur la qualité de l’air et sur le climat soit évalué, ainsi que pour permettre l’étude des solutions de mobilité alternatives multimodales.
Aujourd’hui une quinzaine de nouveaux signataires se sont ralliés à cette demande, dont La Ligue contre le Cancer Haute-Savoie, La Confédération Paysanne, la LPO et Mountain Wilderness.
« Il aurait été impensable il a y 15 ans d’obtenir un tel consensus en Haute-Savoie en faveur d’une pause dans le développement du réseau routier, afin notamment d’évaluer son réel impact environnemental avant tout lancement d’un nouveau projet. L’évolution des mentalités et des préoccupations est palpable, avec une sensibilité beaucoup plus marquée envers le respect de la santé publique, ainsi que de l’environnement », explique Anne Lassman-Trappier, Présidente d’Environn’MontBlanc.
Forts de cette demande de moratoire, partagée par de très nombreux acteurs et représentants de la société civile, nous demandons formellement au Conseil Départemental, collectivités locales et décideurs de Haute-Savoie, d’évaluer la politique des transports dans sa globalité. Le temps de la prise de décision au coup par coup doit être révolu en Haute-Savoie.
« Les effets de tout projet d’infrastructure routière sur la qualité de l’air, la nature, les sites et le climat doivent être réellement évalués et l’étude des solutions de mobilité, alternatives et multimodales, réalisée en toute transparence, avec la prise en compte des contributions et des propositions des associations, qui demandent à être enfin entendues », rajoute Jean-Pierre Crouzat, pilote du réseau Aménagement du territoire de la FRAPNA.

Voir le document pdf à l’initiative du réseau Air avec la liste complète des signataires.
Pour sa part, l’association Chloro’Fill a adressé cette demande de moratoire par courrier à chacun des maires de la communauté de communes CC4R