Pire que prévu et pas où on l’attendait

La visite d’un groupe de ministres a parfois du bon : une étude d’Evaluation Quantitative des Impacts Sanitaires (EQIS) de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalité dans la vallée de l’Arve a été publiée lors de la venue de Nicolas Hulot, notre actuel ministre de l’écologie, à Chamonix, le 29 septembre 2017.

Elle révèle que la pollution de l’air est responsable d’au moins 85 décès annuels, pour les seules particules PM2,5, alors que  les médecins locaux annonçaient que la pollution de l’air (tous polluants confondus) était responsable d’environ 60 décès prématurés par an.
D’autre part, l’impact sanitaire de la pollution de la vallée de l’Arve est plus conséquent dans le secteur Cluses-Bonneville, alors qu’on l’attendait plutôt du côté de Passy.
Ceci confirme que
l’exposition à la pollution chronique, même à des niveaux qui respectent les valeurs limites, est plus néfaste pour la santé que les pics de pollution, pourtant beaucoup plus visibles.
Voir l’étude de Santé publique France : Impact de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalité dans la vallée de l’Arve 

Le titre de notre article est repris du sous-titre de l’article publié par Inspire « Impacts sanitaires de la pollution atmosphérique dans la vallée de l’Arve » que vous pouvez consulter en suivant ce lien.

Signalons ici la sortie du web-documentaire vidéo en 8 chapitres ATMOSphère réalisé par Inspire, Cellule Verte et La Belle Échappée, et disponible librement sur internet sur le site de La Belle Echappée