C’est une information relevée le 26 octobre 2016 sur le blog du site de prévision météorologique et climatologique Météo-Suisse, qui indique que le niveau de concentration globale moyenne de CO2 dans l’atmosphère de 400 parties par million, atteint pour la première fois en 2015, sera sans doute dépassé en 2016 en raison de l’événement El Niño, qui a été très fort en 2015- 2016 (selon Le Bulletin annuel des Gaz à effet de serre de l’Organisation Météorologique Mondiale OMM située à Genève).
« Le phénomène El Niño, qui a débuté en 2015 et a eu un impact fort en 2016, a fortement contribué à l’augmentation du CO2, en provoquant des sécheresses dans les régions tropicales et en diminuant la capacité des forêts, de la végétation et des océans à absorber le CO2 et à agir ainsi en tant que puits de CO2.
El Niño a disparu maintenant, mais pas le changement du climat. […] Le CO2 reste dans l’atmosphère durant des milliers d’années et encore plus longtemps dans les océans.
Si nous ne nous occupons pas du problème des émissions de CO2, nous ne pourrons pas nous occuper du changement du climat et garder l’augmentation de la température inférieure à 2° par rapport à l’ère pré-industrielle. Il est donc de la plus grande importance que l’accord de Paris sur les changements climatiques entre en vigueur. »

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