Nous avions publié ces images sur la page d’accueil chlorofill.fr cet été 2018. Elles parlent d’elles-mêmes. Sauf erreur, de mémoire d’homme, nous n’avions jamais vu pareille sécheresse. Les rivières sont directement affectées, la production agricole également.
A l’heure où nous écrivons ces lignes (Toussaint 2018), le froid et quelques épisodes pluvieux sont enfin de retour, mais en quantité finalement plutôt modeste sur les Alpes du Nord. Avons-nous affaire à une singularité exceptionnelle, ou bien s’agit-il d’une menace climatique de plus ?
La fonte des glaciers alpins est déjà actée. Elle n’en sera que plus rapide.
Qu’en est-il des nappes phréatiques ? Peu d’informations circulent, malgré quelques tentatives de recherches. On se doute que les niveaux d’eau ne cessent de baisser.
L’alimentation des nappes est de moins en moins renouvelable (renouvelée). la ressource commune disponible est de plus en plus une eau de nappe d’origine fossile.
Légende des photos : cette image un peu maussade est celle du lac d’Annecy, …à marée basse !
Ceci pour illustrer l’extrême déficit en eau de la région depuis début juillet 2018 associé à la chaleur et au vent, marqueurs évidents de modifications climatiques profondes qui affectent la planète toute entière (pendant ce temps, les médias se sont réjouis pour la plupart du beau temps durablement installé). Source : FRAPNA Haute-Savoie, devenue FNE (France Nature Environnement)
Photo du lac de Montriond, très sensible aux périodes d’étiages, et en voie d’assèchement en octobre 2018. Source : Le Dauphiné Libéré
Voir un des articles publié sur le blog de Meteosuisse le 7 novembre 2018 consacré au bilan de la sécheresse extrême de cet été : Sécheresse néfaste aux champignons