Un édito… des éditos

Cet été, par des températures tellement torrides qu’on n’aurait pas mis un chat dehors (même s’ils aiment bien la chaleur), nous avons parcouru diverses revues qui nous sont chères. Il est de tradition maintenant d’écrire des éditoriaux, qui ne sont pas vraiment un résumé, mais plutôt un relevé de faits saillants, ou une méditation sur le contenu de la publication qu’ils introduisent.

Sur Le journal des énergies renouvelables n° 228 de juillet-août 2015, V.-J. Seigneur signe un éditorial où est fait état, entre autres informations, du « plan social » (euphémisme hypocrite) annoncé de l’entreprise CLIPSOL, basée à Aix-les-Bains en Savoie, qui était devenue un leader français de l’énergie solaire thermique et avait été rachetée par GDF-Suez en 2008.
Chronique d’un désastre social annoncé, avec sa charrette habituelle de licenciement, et surtout la perte d’un savoir-faire patiemment acquis en 30 années de recherches et d’innovations.

55°C dans une école maternelle de Marseille ! Ainsi commence l’éditorial de Julie Barbeillon dans la revue La maison écologique n° 88 d’août-sept. 2015. Là, c’est l’architecture aberrante d’un point-de-vue thermique soumise à l’écrasante canicule de cet été qui est pointée du doigt.

D’autres éditoriaux : sur le long combat mené contre les pesticides, par exemple, avec des progrès dans la vente aux particuliers mais des résistances incompréhensibles dans l’utilisation de ces produits chez les agriculteurs, ou encore l’utilisation des nicotinoïdes, variété de pesticides utilisée pour l’enrobage des semences, fortement suspectés dans la perte de vitalité des abeilles (Les 4 saisons du jardinage bio, n° 213 et 214, juillet/ août et septembre/octobre 2015).

Bref, ces éditoriaux ne sont pas des plus réjouissants, et ils ont quelques points communs : où allons-nous, que faisons-nous pour améliorer la situation dans des domaines fondamentaux de notre devenir ?

Thierry Salomon, dans l’un des ses Billets d’humeur (toujours dans la revue La maison écologique n° 88), relativise un peu le pessimisme ambiant en faisant le bilan des espoirs permis par les progrès accomplis dans les 20 dernières années, dans son « coup d’œil dans le rétro »

Faut-il se lamenter ou se réjouir ? Question de point-de-vue, mais force est tout-de même de reconnaître que des progrès importants restent  à accomplir…

N.B. : les revues dont il est question ci-dessus font partie de la bibliothèque Chloro’fill et sont à la disposition des adhérents.