Ecologie et humanisme

Selon un article publié par Greenpeace en janvier 2016, on y apprend que Greenpeace s’est associé avec MSF (Médecins sans frontière) sur l’ìle grecque de Lesbos depuis cet automne dans ses actions pour porter secours aux réfugiés qui arrivent chaque jour en bateau, fuyant la guerre, la pauvreté et l’oppression.

Cette coopération est « l’alliance de l’expertise médicale et de situation d’urgence de MSF, et de l’expertise nautique et technologique de Greenpeace », comme indiqué dans cet article.

Ce fait rappelé ici n’est pas courant : en général, les militants pour l’écologie, l’environnement, la gestion durable de la planète, ne s’immiscent pas dans les actions d’autres militants qui eux s’intéressent à l’Homme, et qui militent contre la détresse humaine, contre les grands drames humains de la guerre, de l’injustice ou de la pauvreté.

Il y a bien assez de grain à moudre chacun dans son domaine, il n’est déjà pas facile à chacun de faire entendre sa voix.

Cette action « transversale » nous parait riche d’un point-de-vue philosophique et ramène l’Homme au centre des diverses actions militantes effectuées par ces deux grandes organisations. C’est aussi une prise de position remarquable dans le cadre d’un drame humain quasi journalier qui se joue aux portes de l’Europe dans une incroyable cécité des nations.